Laban

C’est en 1981 que John fonde, avec son frère, l’usine de stylos Laban dans sa ville natale de Houtong – un village du nord-est de Taïwan. Dès le départ, les fondateurs on a cœur d’utiliser des matériaux nobles dans la création de leurs stylos, notamment l’argent, l’or et le rhodium. Ils ne les commercialisent cependant pas sous la marque Laban, mais ils les vendent à d’autres fabricants.

En 1993, après avoir créé la série de stylos habillés de filigrane (comme le Skeleton), les stylos Laban (plume et bille) acquièrent une renommée mondiale. John décide donc de poursuivre son rêve en créant la marque Laban et en vendant ses stylos directement ainsi que par le biais de détaillants. Le succès grandissant, Laban établit en 1997 un partenariat avec le Musée du Vatican : elle crée des modèles qui seront destinés à être offerts en cadeau. Les plus beaux dessins de la culture religieuse sont alors mis en valeur.

C’est en 2004 que la marque reçoit son premier prix : celui du meilleur instrument d’écriture décerné par Lewis & Clark, l’Académie royale des arts du Royaume-Uni, pour son stylo en édition limitée Dragon.

Originalité et audace

D’autres modèles aux styles différents se succéderont. Ainsi la série Galileo, des stylos fabriqués en métal qui mettent en valeur des motifs géométriques gravés, agrémentés de diamants. Cette série a été sélectionnée pour la couverture de l’édition de juin du célèbre magazine international « Pen World ». Ou encore la série 325 : des modèles plus légers, en résine, bicolores à dominante blanc nacré. Sans oublier le stylo Mento fabriqué à partir de caoutchouc allemand puis recouvert par un Maître artiste d’une dizaine de couches de laque urushi.

Après plus de quarante ans d’existence, Laban maîtrise parfaitement les techniques de fabrication des stylos, quels que soient les matériaux utilisés (résine, métal, nacre, etc.). La marque fait constamment preuve d’originalité et propose toujours une gamme des plus variées.

« Nous croyons qu’il faut remplir nos âmes en écrivant. Alors que nous entrons dans notre cinquième décennie, Laban n’a aucun doute sur le fait que tout repose sur l’intention initiale. »