Faber-Castell
Faber-Castell
L’histoire tout à fait passionnante de la marque remonte à 1761. Menuisier de métier, Caspar Faber fabrique des crayons à papier qu’il vend sur le marché de Nuremberg… tout lire
L'histoire
L’histoire tout à fait passionnante de la marque remonte à 1761. Menuisier de métier, Caspar Faber fabrique des crayons à papier qu’il vend sur le marché de Nuremberg. Son fils Anton Wilhelm transforme l’atelier de crayons en manufacture moderne près de Stein. C’est aujourd’hui toujours le siège de la société. Son fils Georg Leonhard s’occupera de la pérennité de l’entreprise dans un contexte difficile tant au niveau politique qu’économique.
En 1839, c’est l’arrière-petit-fils de Caspar, Lothar Faber, qui contribue, dès l’âge de 22 ans, au développement international de la société. Tout ceci, grâce à sa pugnacité et à ses compétences en matière de gestion d’entreprise. Son intelligence et sa créativité lui permettent de mettre au point des techniques innovantes et modernes. Les critères et les caractéristiques qu’il avait définis sont de nos jours encore utilisés par les spécialistes du domaine.
Après avoir parcouru le monde, il développe sa société aux États-Unis. Puis à Londres et Paris ainsi que dans plusieurs villes d’Allemagne. Il acquiert une mine de graphite en Sibérie, dont la qualité exceptionnelle du matériau appuie davantage la renommée de la marque. Fort de son succès, les imitations de la concurrence explosent. Il milite donc pour la création d’une loi pour la protection des marques en Allemagne. Grace à une mobilisation de ses partisans, la loi est votée en sa faveur.
De Faber à von Faber
Sa générosité et son engagement social lui valent d’être anobli en 1862. Il reçoit le titre de baron en 1881. Il compte sur son fils unique pour lui succéder, mais celui-ci disparaît prématurément à 42 ans. Nous sommes à l’aube du XXème siècle : la petite fille de Lothar, Ottilie von Faber, épouse Alexander zu Castell-Rüdenhausen qui prend la direction de l’entreprise et la renomme Faber-Castell. La prévenance de Lothar Faber lui ayant fait déclarer dans son testament que le nom de l’entreprise devrait toujours contenir son patronyme.
Malheureusement, la première guerre mondiale engendre la perte des entreprises aux États-Unis, Londres et Paris. Le comte agrandit alors l’usine de Stein, reprise par son fils Roland en 1928 qui développe des porte-mines en métal qu’il fait breveter. S’ensuit la création de stylos à bille, feutres et marqueurs. Il gérera l’entreprise pendant cinquante ans. Aujourd’hui c’est son fils Anton von Faber-Castell, représentant de la huitième génération, qui est à la tête de cet empire.
Le stylo-plume fait son entrée chez Faber-Castell en 1935
Il connaît un essor important dans les années 60 avec la hausse de la demande écolière. Les modèles sont fabriqués en résine, en bois ou en métal et les plumes sont en acier inoxydable. La société décide alors de miser sur le prestige et crée une ligne d’instruments d’écriture de luxe sous la marque Graf von Faber-Castell (Comte de Faber-Castell). Les modèles sont fabriqués avec des matériaux, bois et métaux précieux (ébène, platine) et sont dotés d’une plume en or 18k. Par ailleurs, les procédés de fabrication sont les mêmes que ceux utilisés en bijouterie et chaque stylo-plume nécessite près d’une centaine d’étapes à sa réalisation, la plupart à la main.
Le capuchon des stylo-plumes de la marque est reconnaissable entre tous grâce à sa fameuse agrafe articulée ainsi que le blason de la famille que l’on retrouve sur le dessus du capuchon de certains modèles. Depuis 2003, Graf von Faber-Castell produit chaque année une série limitée avec le « Stylo de l’année ». Chaque modèle est conçu de façon artisanale, avec des matériaux rares et précieux tels le cuir galuchat, l’ivoire ou encore le jade.